6 Juillet 2019
Voilà une semaine que la radio avait annoncé les découvertes de l'équipe internationale envoyée en Russie. Je n'avais pas quitté la maison et je n'avais pas osé regarder au dehors. Je n'avais toujours pas de nouvelles de la famille Wanthon. Plus le temps passait et moins j'avais d'espoir de les voir un jour. Pour le moment je pouvais facilement rester enfermé dans cette maison, le garde mangé de cette famille étant immense. Je savais mes réserves ne seraient pas éternelles, mais pour le moment il me paraissait plus sur de rester enfermer. J'espérais que tout ce calme, que tout redevienne comme avant. Mais je m'inquiétais, la radio était restée silencieuse depuis trois jours. Les dernières nouvelles avaient effrayantes. Le phénomène découvert en Russie s'entendrait peu à peu au reste du monde. Sous une chaleur et une humidité constamment importantes, les spores se propageaient très rapidement, elles passaient aisément les frontières, les montagnes et les courts d'eau.
Je broyais du noir en pensant à ma famille quand j'entendis la radio crépiter. Un nouveau bulletin ! Je me précipitais et écoutais, espérant apprendre que quelqu'un avait trouvé une solution. Malheureusement, j'appris que le champignon avait contaminé le monde entier, dont l'Angleterre. De nombreuses villes en étaient maintenant, comme Moscou, totalement recouvertes. Il était déconseillé d'approcher les spores qui se trouvaient un peu partout. En effet, celles-ci avaient finis par être emportées par le vent et s'accrochait ensuite un peu partout. Il suffisait de respirer une seule fois ces spores pour que le champignon vous infecte. Après avoir infecté les poumons des hôtes, il se déplacerait alors progressivement vers le cerveau. Parallèlement, des spores se développeraient dans tout l'organisme. Une fois le cerveau atteint, le champignon peut alors prendre le contrôle de son corps. De nombreux individus avaient ainsi été aperçus, le regard dans le vide. Tous s'employaient à rejoindre des régions densément peuplées et des lieux surélevés. Une fois en place, l'hôte mourrait enfin et les spores étaient libérées. Les grandes métropoles étaient les premières à tomber. Mais les villes et villages étaient les suivants et seraient infectés dans peu de temps. Il était conseillé aux survivants entendant ce message de quitter au plus vite le lieu où ils se trouvaient et de trouver refuge dans des lieux isolés. Diverses bases militaires étaient prêtes à accueillir les survivants. Elles disposaient d'abris souterrains surs et de vivres en grande quantité. Mais pour les atteindre, il faudrait forcément sortir. Il était nécessaire de se procurer un masque à gaz et de ne respirer que dans des lieux clos et préalablement inspectés.
Je respirais rapidement, au bord de la panique. J'allais devoir quitter cette maison et rejoindre l'abri militaire le plus proche. Celui-ci se trouvait approximativement à deux ou peut être trois jours de marche. En fouillant la maison je trouvait du matériel de camping. : une tente, un sac de couchage, un réchaud une carte une boussole. J'emportais tout et remplissais mon sac de vivres et d'eau. Je ne trouvais pas de masque à gaz, il me fallait autre chose pour protéger mon organisme des spores. J'entourais mon visage d'une large écharpe, et j'enfilais par dessus un manteau à large capuche. J'étais maintenant prêt, il était temps de partir.
En cours d'écriture
